
Escale à la Casita Blanca
Fermez les yeux un instant, et imaginez une maison loin du tumulte de la ville, surplombant la baie de La Ciotat dans le sud de la France. La vue mer est hypnotisante, et le soleil permanent du matin jusqu’au soir dans cette nature préservée et sauvage.

C’est ici que vivent Sandrine et sa famille, qui ont décidé de renommer leur villa la « Casita Blanca », en hommage à son architecture inspirée des Baléares, lieu qu’ils affectionnent particulièrement. La lumière omniprésente occupe une place particulière dans ce lieu sans artifice, à l’image de ses propriétaires.

Ici, rien de tape-à-l’œil malgré les volumes impressionnants du lieu : tout a été pensé avec une grande justesse par Sandrine. Les couleurs sont naturelles tout autant que les matières, le béton étant utilisé comme fil conducteur de la maison.
Sandrine, qui es-tu et depuis combien de temps vivez-vous ici ?
Je suis Marseillaise, maman de deux enfants et mariée à Olivier, nous vivons ici depuis un an tout juste ! Je suis cadre dans les hôpitaux, et j’occupe mon temps libre à faire du yoga, du paddle, balader en famille dans les calanques et surtout recevoir nos amis à la Casita.

Avez-vous réalisé des travaux avant d’y vivre ?
Lorsque nous avons décidé de déménager pour vivre en bord de mer (c’était mon rêve), nous sommes allés visiter cette maison à La Ciotat un peu par hasard, à l’origine un cabanon des années 20. Coup de cœur immédiat : la situation, les murs en pierres sèches, les agaves, les pins, la vue… La liste est longue ! Je me suis immédiatement imaginée y vivre, les travaux ont duré 11 mois. Nous avons conservé uniquement une partie de la maison (celle en pierre sèche), tout le reste a été démoli puis reconstruit.

Avez-vous fait appel à un architecte ?
Oui, car nous avions l’obligation de déposer un permis de construire par un architecte DPLG. Le cabinet Marion Bernard nous a accompagné, et nous a permis de trouver de bonnes idées comme les fenêtres en arche plein cintre. Mais pour la plupart des espaces, j’avais tout en tête.

Comment as-tu imaginé la décoration ? Es-tu repartie de zéro ou as-tu conservé ce que vous aviez dans votre précédente maison ?
Nous avons acheté certaines choses mais je suis très attachée aux objets et à certaines pièces, donc nous souhaitions bien sûr les conserver. Beaucoup de nos meubles ont été récupérés auprès de nos familles, d’autres sont des cadeaux de mariage…Sans oublier ceux que j’ai chiné et rénové moi-même. J’ai besoin d’avoir un intérieur qui me ressemble et que je ne retrouve pas forcément chez tout le monde. Les choses se sont donc faites naturellement.

Quelle est ta relation à la déco ?
Passionnée de déco depuis mon enfance, je rêvais d’être architecte mais le destin en a décidé autrement ! Mes parents m’ont influencé, mon père m’amenait chiner avec lui alors que ma mère préférait flâner chez Ligne Roset. Quand j’étais petite je découpais les photos de mobilier des magazines, pour les coller ensuite sur des feuilles en papier : j’ai compris par la suite que je faisais des moodboards ! Je suis une sentimentale de la décoration, j’apporte beaucoup d’importance aux souvenirs de famille ou à ceux ramenés de voyages, comme le bois flotté de l’entrée, les petits coquillages ou encore tous les luminaires extérieurs en terre cuite, qui ont été fait à Ibiza.
La pièce dans laquelle tu te sens le mieux ?
Je les aime toutes ! Il n’y a pas un endroit de la maison où je ne me sente pas bien. Allez, s’il faut vraiment choisir je dirais ma chambre et la salle de bain !
Ton dernier achat coup de cœur ?
Un pot bleu ramené de Formentera, et la banquette Togo que j’ai eu pour mes 40 ans. Je suis également fan de mes coussins Sisterstone,. La cheminée du salon aussi, c’est une Polyflam, dont l’habillage en briquettes anciennes a été pensé par AtryHome à Grasse. Sans oublier tous les luminaires de LM5P.
Un objet auquel tu es particulièrement attachée ?
Encore une fois, impossible de n’en choisir qu’un. Mais je peux citer mon couvre lit, qui me suit depuis que je suis petite, et un autre objet auquel je tiens comme à la prunelle de mes yeux : une amphore datant de l’antiquité, remontée par mon père d’une plongée dans la rade de Marseille il y a plus de 30 ans. J’y tiens plus que tout.

Ce que tu rêverais de t’offrir ?
Un architecte-paysagiste pour finir l’aménagement extérieur, je craque plus facilement chez les pépiniéristes que chez les designers! Mais si je peux ajouter le canapé en cuir cognac Outline de Muuto, c’est parfait.
Ce qu’on ne verra jamais chez toi ?
L’association rouge et noir, je n’aime pas le côté rock’n’roll dans la déco.
Tes adresses favorites ?
Parenthèse Vintage pour la chine, et Bubble.com pour la déco en ligne. Pour une journée parfaite à Marseille, je passe voir les nouveautés chez Honoré, un petit tour chez sessun pour la mode, je déjeune au Chicoulon et je finis la journée avec un cocktail à Maison Vauban !
Ecrit par Julie Guyomard

